Territoire et population

Territoire

La République Démocratique du Congo (RDC), pays d’Afrique centrale, est limitée au Nord par la République Centrafricaine et le Sud-Soudan, à l’Est par l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi et la République Unie de Tanzanie, au sud par la Zambie et l’Angola et à l’ouest par l’océan Atlantique, l’Enclave de Cabinda et la République du Congo.

Le Pays a une superficie de 2 345 409 km2 et a un relief à majorité plat. Au centre se trouve une cuvette dont l’altitude moyenne est de 230 mètres couverte par la forêt équatoriale et traversée par de nombreuses étendues marécageuses. La Cuvette est bordée par des plateaux étagés, à l’exception de la partie Est où dominent les montagnes au sol volcanique dont l’altitude moyenne dépasse 1 000 mètres.

Traversée par l’Equateur, la RDC connaît un climat chaud et humide. La température est en moyenne de 25 °C autour de la cuvette, de 26 °C sur la côte, de 18 à 20 °C à l’altitude de 1 500 mètres, de 16 à 17 °C à 2 000 mètres, de 11 °C à 3 000 mètres et de 6 °C à 4 000 mètres. Les pluies sont abondantes et régulières.

La pluviométrie et la température s’abaissent au fur et à mesure qu’on s’approche de l’Est. Deux saisons se partagent l’année : une saison sèche de près de quatre mois et une saison de pluie longue de plus ou moins 8 mois.

Le pays possède un réseau hydrographique très important caractérisé par la présence du fleuve Congo, les affluents ainsi que les lacs situés à l’Est (Tanganyika, Kivu, Albert, Edouard, Moero, Bangwelo) à l’Ouest (Tumba et Maï-ndombe) et au centre (Mukamba et Lwange). Le fleuve a une longueur de 4 700 kilomètres, soit deuxième du monde en débit après l’Amazone. Il traverse le pays du Sud-est au Nord-ouest avant de se jeter dans l’Océan Atlantique. Son cours est navigable par sections : il est entrecoupé par des rapides et des chutes en amont avant Kisangani et en aval entre Kinshasa et l’Atlantique.

Le sol et le sous-sol regorgent des ressources minières importantes et variées : cuivre, coltan, cobalt, argent, uranium, plomb, zinc, cadmium, diamant, or, étain, tungstène, pétrole, manganèse… et des métaux précieux…, avec une panoplie des ressources agricoles : café, cacao, bois (afromosia, ébène, wengé, iroko, sapelli, sipro, tiama, tola, kambala, lifaki…), caoutchouc,….

La faune et la flore abondantes et diversifiées, comprennent des espèces menacées de disparition comme le gorille des montagnes dans le parc Virunga, l’éléphant, mais également d’autres grands mammifères comme le lion, le léopard, la girafe, l’hippopotame, l’okapi, le zèbre, le buffle. Parmi les espèces rares figurent l’Okapi, le Bonobo et le Rhinocéros blanc.

Population

Démographie

A fin 2018, la population de la RDC est estimée à 90 711 900 habitants (source : Banque Centrale du Congo, Condensé d’informations statistiques, n° 30 au 27 juillet 2018, p. 2).

Langues

En RDC, la langue officielle est le français. Par ailleurs, 250 langues et dialectes sont parlés dont quatre-vingt-dix pourcent (90%) sont d’origine bantoue et quatre langues sont dites « langues nationales », il s’agit de : – Swahili à l’est (40 %) : Nord-Kivu, Sud-Kivu, Haut-Katanga, Haut-Lomami, Lualaba, Tanganyika, Maniema, Tshopo, Haut-Uele, Bas-Uele et Ituri; – Lingala (27,4 %) : Kinshasa la capitale de la RDC et dans ses environs, Equateur, Nord-Ubangi, Sud-Ubangi, Tshuapa, Mongala, Mai-Ndombe, Bas-Uele, Tshopo ; – Kikongo (17,6 %) dans le Kongo central, Kwilu et Kwango – Tshiluba (15 %) dans les provinces de Lomami, Kasai central, Kasai oriental, Kasai et Sankuru.

Religion

La RDC est un Etat laïc. Il existe des confessions religieuses suivantes: catholique, kimbanguiste, protestante, orthodoxe, musulmane, salutiste et les églises de réveil. Par ailleurs, d’autres confessions religieuses dites indépendantes, se répartissent l’espace religieux congolais. Toutefois, on note encore la présence de quelques animistes dans le pays.

 

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 11 MARS 2024

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 11 MARS 2024 REVUE DE PRESSE DU LUNDI 11 MARS 2024

Indicateurs socio-économiques

Le taux de croissance du PIB à fin 2018 est projeté à 4,2 % (source :Banque Centrale du Congo-BCC-). Cette évolution positive de la croissance s’explique par le regain d’activité dans le secteur extractif et la hausse des cours du cuivre et du cobalt. L’évolution favorable des cours devrait entrainer à terme, une augmentation de la production et des investissements dans les domaines de l’exploration et de la production dans le secteur extractif. 12. Le secteur secondaire est l’autre contributeur significatif de la croissance économique en 2017. Ceci s’explique par une certaine reprise dans la construction grâce entre autres aux nouvelles cimenteries congolaises.

Le taux annuel d’inflation est projeté à 12,19 % à fin 2018. En effet, depuis le premier trimestre 2018, le franc congolais (CDF) s’est stabilisé face au dollar américain (USD), à la suite des mesures drastiques de politique monétaire prises par le Gouvernement, tel le relèvement du taux interbancaire (prêts à court terme) qui passe de 7% à 14%.

Les réserves de change augmentent progressivement. Fin juillet 2018, elles sont à 1 130 000 000 USD, représentant un mois d’importation des produits de base, mais l’objectif est d’atteindre au moins trois mois. Le défi quant à ce est constitué par le financement du processus électoral, dans un contexte de transition politique où des appuis éventuels au trésor de la part des bailleurs internationaux ne sont pas évidents.

Le budget 2018 s’élève à 10 313 300 000 FC (environs 6,3 milliards USD) ; en baisse de 10,5% par rapport au budget 2017 qui était de 11 524 500 000 FC.

S’agissant du climat des affaires, le Gouvernement a entrepris ces dernières années une série de réformes visant, de manière globale, à améliorer le climat des investissements : l’adhésion à l’OHADA, la mise en place d’une charte des Petites et Moyennes Entreprises (PME) et d’un Guichet unique de création des entreprises, la réduction du taux global d’imposition et du coût d’exécution des contrats.